Sunday, 27 November 2011


MAURICE, LE ROCKET EN NOUVELLE-ZÉLANDE!

Kia Ora (ça veut dire bonjour) les amis ! 

Déjà deux semaines que je suis revenu de Nouvelle-Zélande et je ne vous ai pas encore raconté mon périple. Tout mon poil blanc rougit de honte. Il faut dire que j’étais totalement épuisé. C’est loin la Nouvelle-Zélande ! Et puis, j’ai vécu une séparation d’avec ma marraine Gina Roitman. Snif :-(
Lise Giguère, une journaliste francophone de Montréal qui réside à la Malbaie,  jolie petite ville de la région de Charlevoix, est tombée sous mon charme :-) Et me voilà Charlevoisien. Avouez qu’il y a de quoi retourner un ours à l’envers !!!
Ajoutez à cela le décalage horaire, le souvenir des endroits extraordinaires que j’ai vus et les gens fantastiques que j’ai rencontrés et vous comprendrez que sans aller jusqu’à l’hibernation, il me fallait tout de même dormir un peu.
Mais là, je suis en pleine forme. Surtout depuis que Lise m’a emmené au Salon du livre de Montréal où j’ai pu me glisser dans les bras de mon idole (ben oui, les ours aussi ont des idoles) India Desjardins, la célèbre auteur francophone qui a écrit la série Le Journal d’Aurélie Laflamme et qui a co-signé le scénario du film tiré du premier livre de la série Extraterrestre ou presque !











Ça, ça m’a regaillardi, je vous dis pas !

La Nouvelle-Zélande

Il faut être en forme pour se rendre en Nouvelle-Zélande ! C’est loin ! Il faut prendre un avion pour Vancouver (5h) puis en prendre un autre vers Auckland (13h), la principale ville et la plus peuplée de ce pays.  
Me voici en compagnie d’une agent de bord de Air Nouvelle-Zélande. Elle est jolie, vous ne trouvez pas ?












C’est à Wellington que Gina m’a présenté Lise et que je suis repartie dans ses bras. Je vais vous confier un secret. Je crois que je vais l’aimer :-)
 Surtout qu’elle m’a chuchoté à l’oreille qu’elle m’emmènerait faire plein de voyages dans toutes les régions du Québec (elle écrit une chronique chaque semaine dans le Journal de Montréal : Les Trésors de l'Est du Québec) et dans le monde entier. Wow !
















Me voici, quand même un peu tristounet et un brin timide aux côtés de Jean, son mari qui m’impressionne beaucoup (il mesure 1 m 95 !)  qui me murmure doucement que tout ira bien, que Lise adore voyager, qu’elle adore les ours (youpi !) et que lui me protégera (yabadabadou !)















Ma première mission avec Lise a été de l’accompagner à l’ouverture du congrès de la SATW (Society of American Travel Writers). Vous savez ce que c’est qu’un congrès ? C’est la rencontre de plusieurs personnes qui font le même métier et qui se réunissent pour partager leurs connaissances, trouver des solutions, renforcer leurs liens et débattre de questions importantes pouvant améliorer leur travail. C’est très important. Ça m’a beaucoup impressionné. Je crois que je vais soumettre l’idée d’un congrès de tous les ours voyageurs. Qu’en pensez-vous ?


Durant un congrès, on visite aussi. Tant mieux parce que la Nouvelle Zélande est un pays magnifique de l’Océanie, au sud-ouest de l’océan Pacifique. Il se compose de deux îles (Île du Nord et Île du Sud) et de nombreuses autres îles beaucoup plus petites.
La Nouvelle-Zélande est très loin de nous. Son plus proche voisin, c’est l'Australie qui est situé à 2 000 km au nord-ouest ! Nous avons 18h de décalage horaire. Ainsi, il est 08h le lundi matin en NZ, il est déjà 14h le dimanche à Montréal. Mêlant, hein ?  
À plusieurs reprises, j’ai eu l’occasion de rencontrer les Maoris. Ce sont les  premiers habitants de la Nouvelle-Zélande. Leur culture est très importante. Ils sont pour ce pays ce que sont nos Indiens d’Amérique sont pour nous.

Les Maoris ont une drôle de coutume. Pour se dire bonjour, au lieu de se donner la main, ils se touchent le front et le nez. Ça s’appelle un hongi. Voici Lise qui est accueillie par une Maori.


J’étais trop timide pour demander à un vrai Maori de me faire un hongi, alors j’ai demandé à Jean, juste pour voir. :-)


Les Maoris habitent un Marae qui signifie Place de rassemblement. On y dort, on y vit, mais on y enseigne aussi la culture et la langue. Ce Marae est tout petit, on aurait dit qu’il était fait spécialement pour moi :-)

Quand on a visité Wellington, la capitale, j’ai été très surpris de voir une rue Cuba . On m’a expliqué que ça n’avait rien à voir avec le pays, mais qu’elle avait été aménagée en 1841 et nommée ainsi en hommage à un navire. Cette rue est un secteur important de l’histoire de Wellington. 


Ce qu’on peut en apprendre des choses quand on voyage. On m’a même invité à devenir un apprenti-pâtissier dans les cuisines du restaurant Floridita. J’ai écouté avec attention toutes les explications de la chef pâtissière du Floriditas Bakery Www.Floriditas.co.nz. Me voici qui l'aide à mettre les oeufs dans le malaxeur. Attention, ça peut être dangereux !



 Et voici le résultat ! Non, je blague, c’est Patricia qui a fait ces petites merveilles qui m’ont fait grossir le bedon ! Miam, Miam. Petit secret entre nous : J’ai totalement refusé que Lise me photographie tout barbouillé de chocolat. On a sa dignité quand même !

 















Pendant que Lise nourrit les raies, une activité offerte par Dive Tatapouri (www.divetatapouri.com) à Gisborne, 


j’ai préféré rester au sec avec mon ami le dauphin en bois et rêvasser devant la magnifique baie Tatapouri. C’est beau, n’est-ce pas ?


Sur l’île du Nord, les raies sont sacrées car leur forme rappelle étrangement celle de l’île. Pour cette raison, aucun Maori ne les chassera ou n’en mangera. Regardez bien cette carte. C’est vrai que ça ressemble un peu à une raie, non ?


Ici, nous sommes à Cape Kidnappers. J’aurais voulu me faire photographier à côté de ces moutons, mais un ours, même tout blanc et gentil comme moi, leur faisait peur. 


Saviez-vous qu’il y a 40 millions de moutons en Nouvelle-Zélande ? Ça fait environ 10 moutons par habitants, vu qu’il y a 4 millions d’habitants. Wow


On a aussi visité une ferme et assisté à la tonte des moutons.  C’est tout un travail qui demande beaucoup de dextérité pour ne pas blesser le mouton. J’en tremblais de tous mes poils.

Hihi… Ils sont drôles quand ils n’ont plus de laine… Ils doivent avoir froid. Qu’en pensez-vous ?













Cette laine, une fois lavée, est utilisée pour faire des tissus, des tapis, des vêtements. C’est d’une laine comme celle-ci que sont faites le le chandail, les mitaines, la tuque ou le foulard que vous portez.


J'aurais encore tellement de choses à vous raconter. Vous savez qu'il existe des livres magnifiques sur la Nouvelle-Zélande. Demandez à votre professeur de vous en parler encore. Quant à moi, je vous salue avec cette photo prise lors d'une balade sur l'océan Pacifique, quelques jours avant mon départ de ce pays que j'ai adoré et où je rêve de retourner. Tourlou, les Amis. Maurice, le Rocket !









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