Wednesday, 14 December 2011

Maurice découvre la Mauricie et la Saint-Maurice


Salut les amis !

Saviez-vous qu’une région du Québec porte «quasiment» mon nom ? En mon honneur, et pour me souhaiter la bienvenue, Lise m’a emmené en Mauricie qui se situe à la jonction de la rivière Saint-Maurice (oui, oui) et du fleuve Saint-Laurent.
Wow, une rivière qui porte mon nom. Vous pensez bien que je me suis fait photographier tout près de MA rivière !

La principale ville de la Mauricie est Trois-Rivières. C’est également  la deuxième plus vieille ville du Québec. Et figurez-vous que c’est une erreur qui lui a valu ce nom. Ce serait  un capitaine, à la fin du XVIe siècle qui aurait été victime  d’une illusion créée par la Saint-Maurice quand elle contourne l’île Saint-Quentin créant ainsi trois passages et donnant l’illusion qu’il y a trois rivières. C’est fou ce qu’on apprend des choses quand on voyage !

Lise m’a expliqué que Trois-Rivières était une ville industrielle et qu’elle est devenue la Capitale du papier au XXe siècle. Pour en apprendre plus sur l’importance de cette industrie, on a fait un arrêt  à Boréalis, le centre d’histoire de l’industrie papetière.  Le centre est situé dans l’ancienne usine de filtration d’eau de la CIP (Canadian International Paper), le seul bâtiment qui a été conservé quand tout a été rasé en 2005.  


L’exposition permanente qu’on y présente s’intéresse à toute l’histoire du bois et du papier. J’y ai appris que de  1901 à 1931, cette industrie avait fait tripler la population de cette ville, qu’on manquait cruellement de logements et qu’il arrivait qu’une vingtaine de personnes habitent un 4 et demi. Vous imaginez cela ?

On a tout visité, j’ai même eu le droit de m’asseoir sur une presse qui a été utilisée par les étudiants de l’école de pâtes et papiers de Trois-Rivières et que la Nasa aurait utilisée pour fabriquer un papier d’amiante spéciale pour les fusées. Cool, non ?


Dans l’ancienne salle des machines, on m’a autorisé à essayer de tourner cette roue pour laisser entrer l’eau dans ces énormes robinets. Je n’y suis pas arrivé :-(


J’ai adoré cette visite qui m’a permis d’apprendre des tas de trucs sur la fabrication du papier. Par exemple, saviez-vous qu’il faut 100 tonnes d’eau pour faire une tonne de papier ?

Avant de partir, nous avons également jeté un œil à l’exposition temporaire. Cette dernière se nomme Les voyages de Jacques Cartier. Là, j’ai vu rouge. On y présente des écrits et des dessins de Jacques Cartier. Figurez-vous que j’ai découvert que M. Cartier n’écrivait pas et ne dessinait pas pendant ses voyages. Il dictait plutôt à son retour et selon ses souvenirs. Regardez un peu comment il a représenté  l’ours polaire ??? Je ne ressemble pas à cela, non ?




Je me suis un peu consolé quand Lise m’a expliqué que l’erreur est humaine, que les caméras n’existaient pas à cette époque et que se fier aux seuls souvenirs peut parfois jouer des tours. Elle m’a guidé vers la représentation du morse que Cartier appelait le cheval de mer. Ça m’a consolé. Le pauvre, regardez un peu ce qu’ils en ont fait. Vous trouvez que ça ressemble à un morse, ça ?


C’est finalement tout content que je me suis fait photographier près des décorations de bois du sapin de Noël de Boréalis. 
Il fallait faire vite parce qu’un spectacle Le Noël enchanté de Varia nous attendait. Mais je vous en parlerai une autre fois.

Bisous. Maurice. 


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