Thursday 6 September 2012

Maurice sur les sommets de la Suisse


Bonjour les amis
Cette fois-ci, Lise m’a emmené en Suisse. Vous connaissez ce pays ? Peut-être avez-vous déjà vu la série Heidi ?






ou entendu l’histoire de Guillaume Tell ? 

Ce petit territoire de 41 293 km2. situé au coeur des Alpes et de l’Europe,  accueillait 141 journalistes de 29 pays pour leur dévoiler ses splendeurs. J’étais le seul ourson journaliste (Fierté !).

Le thème de cette année était l’eau. Normal. Avec près de 7 000 lacs, plus de 120 glaciers, des milliers de km de cours d’eau, des cascades, des gorges, des sources et quatre grands fleuves qui la traversent, la Suisse renferme 6 %  des ressources en eau potable de l’Europe.
Notre périple a commencé dans la très belle ville médiévale de Lucerne

Ce pont de bois du 14e siècle qui faisait partie des fortifications à l’origine. C'est le Pont de la Chapelle.  La tour que l'on voit tout juste derrière moi  était une prison et on peut encore y voir la salle des tortures.
Tout près, le lac des Quatre Cantons sur lequel nagent plusieurs cygnes.

Vous saviez que les cygnes peuvent être méchants s’ils croient qu’on veut voler leur nourriture ? J’ai dû me sauver en courant.

Il est joli ce lac. On s’y promène en bateau de toutes sortes, mais on peut aussi s’y baigner et même boire l’eau. Oui, oui. On l’a entièrement nettoyé et maintenant son eau est potable. Parlant d’eau potable. Saviez-vous comment les gens faisaient autrefois, quand les maisons n’avaient pas l’eau courante, pour trouver l’eau dont ils avaient besoin ? Il fallait se rendre dans les sources avec des chaudières.
Au cours de la visite dans la vieille ville de Lucerne, j’ai appris qu’ici, on avait installé des fontaines (Lucerne en compte 225) qui étaient reliées à des sources qui fournissaient l’eau que les habitants pouvaient boire. Ces fontaines existent toujours et l’eau est toujours bonne à boire. C’est le fun pour les visiteurs qui n’ont pas besoin d’acheter de bouteilles d’eau, mais peuvent les remplir directement dans les fontaines. Elles sont vraiment jolies toutes ces fontaines, mais celle-ci est ma préférée. Regardez bien au sommet, c’est la sculpture de Saint-Maurice !

En quittant Lucerne, nous avons fait une visite au Mont Pilatus. Selon une légende, c’est à cet endroit qu’aurait été enterré Ponce Pilate après qu’il ait fait tuer Jésus. C’est un sommet très élevé dont les pointes sont déchiquetées ce qui fait qu’une autre légende raconte qu’un dragon y vivait. Peu importe, l’endroit est magnifique, mais pour s’y rendre, c’est toute une histoire. Il a fallu prendre ce petit train qui, depuis 1889, grimpe dans la montagne sur une pente à 48% pendant 30 minutes. C’est très impressionnant.

Dans ces montagnes, vivent différents animaux. On a eu la chance d’apercevoir celui-ci. Savez-vous son nom ? C’est le Bouquetin des Alpes

Il existe également des châteaux en Suisse. Nous en avons visité deux. Le premier, le château Heidegg possédait un magnifique jardin de roses et donnait une vue spectaculaire sur la vallée Seetal et le lac Baldegg.  

Quant au second, c’était un château à douves avec un pont levis, le château Hallwyl, un des plus importants château d'eau de la Suisse. Il m’a beaucoup impressionné.

Mais je n’étais pas au bout de mes peines. En Suisse, on utilise beaucoup les transports en commun. Et ils sont réglés comme des horloges. De plus, tous les arrêts sont indiqués sur des panneaux électroniques ce qui fait que c’est assez facile de se retrouver. Sur ces mêmes panneaux, on donne aussi la température des jours à venir et diverses informations. Regardez bien derrière moi, tout en haut.

C’est fascinant. On prend donc un bus, des trains et beaucoup de gondoles ou télésièges pour atteindre les sommets. Et il y en a de toutes sortes. C’est le fun d’être bien protégé à l’intérieur et de regarder le paysage qui défile au dehors pendant que l'on s'élève vers le ciel.

Ma présence surprenait toujours les autres journalistes. Voici la photo amusante prise par Kees, un journaliste néerlandais, montrant Lise qui me prend en photo.

Avec Lise, j’ai également fait l’essai du CABRIO, c’est une nouvelle gondole à deux étages et à toit ouvert. C’est unique au monde en ce moment. Ainsi, la tête dans les nuages, on a grimpé jusqu’à 2 000 mètres. C’était fascinant.
Tout en haut, le paysage était spectaculaire. 


Nous avons même demandé à Kees de nous prendre en photo sur une plateforme dans le vide. Regardez comme c'est beau !
Mais où j’ai déchanté, c’est quand Lise a décidé que nous allions aussi faire l’essai d’anciennes gondoles. Vous voyez cela ? C’est une boite en bois ! Noooonnn ! Eh bien, oui. On l’a fait. Disons que je frissonnais un peu.

Mais Lise tenait absolument aussi à me faire essayer ce télésiège qui servait autrefois, et sert encore aujourd’hui, à transporter les animaux sur la montagne. Non, mais vous imaginez un peu les vaches, les moutons et les porcs qu’on embarque là-dedans pour les grimper sur les sommets. J’aimerais bien savoir ce qui leur passe par la tête. Une vache ce n’est pas fait pour voler. Que pensent-elles dans ces drôles de boites ?

J’ai justement fait la rencontre d’une de ces vaches qui passent l’été dans les sommets. Si elles ont peur en grimpant, elles sont super heureuses de se retrouver dans ces immenses pâturages chargés d’air pur. Eh oui, en Suisse, même les vaches ont des vacances d'été !
Et toutes, elles portent une cloche en bronze, avec des courroies brodées, comme celle-ci à leur cou. Vous savez pourquoi ? Parce que ça permettait aux fermiers de retrouver les vaches égarées dans ces terrains accidentés. Avec le temps, c'est devenu une tradition qui plaît aux touristes et qui fait la fierté des paysans. C'est pourquoi, les cloches sont de plus en plus belles et les courroies magnifiquement décorées. 




C’est joli d’entendre toutes ces cloches qui tintent quand elles broutent. C’est la musique des Alpes.
Au terme du séjour, Lise et moi avons également été à la pêche. Je n’en revenais pas quand elle m’a donné un grand bâton. C’est comme ça qu’ils pêchent les humains. Quelle drôle d’idée.

Nous les ours, on n’a pas besoin de ligne à pêcher, on plonge dans l’eau glacée et on prend les poissons avec nos dents. C’est beaucoup plus efficace.

Mais pour faire plaisir à Lise, j’ai accepté d’essayer sa méthode. Ça n’a rien donné ! 

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