Maurice à Venise et en Croatie

Oh, la, la, j’écris beaucoup ces jours-ci, vous ne trouvez pas ? C’est que cet été, Lise a drôlement la bougeotte. Croyez-le ou non, en ce moment, je vous écris de l’autobus qui nous emmène à l’aéroport. Nous partons pour la Suisse. Mais, je veux d’abord vous parler de notre dernier voyage qui m’a permis de visiter Venise et de découvrir la Croatie. Quel beau pays.

La Croatie est un petit pays qui s’est formé avec l’éclatement de la Yougoslavie lors de la guerre Serbo-Croate dans les années 1990. Il est drôlement découpé ce pays. Regardez bien sur la carte pour vous situer.

 Bien que très jeune, la Croatie est une très ancienne nation qui conserve de nombreux trésors du passé (des villes médiévales, des remparts, des palais, des églises, des monastères, des cloîtres, etc.). C’est tout à fait magnifique.  C’est par la mer que Lise et moi avons choisi de le découvrir. Nous ne l’avons pas regretté. Surtout que nous étions à bord d’un navire extraordinaire, l’Austral de la Compagnie Le Ponant. On aurait dit que nous étions dans un yacht de millionnaire J

Notre cabine était située tout près du poste de pilotage, j’ai demandé au capitaine, si je pouvais visiter. Il m’a même laissé tenir les commandes un tout petit peu. Ce que j’étais fier !

La Croatie est en forme de croissant qui aurait été croqué de partout. Comme vous le voyez sur la carte plus haut, ses côtes sont déchiquetées. Elle est formée de 1246 îles et possède de nombreuses criques où les voiliers, les yachts et les petits bateaux peuvent s’installer. Le tourisme maritime y est très important, mais c’est aussi une destination qui devient de plus en plus populaire pour les touristes. Comme l’Austral est beaucoup plus petit que les paquebots, nous avons eu la chance de visiter des endroits où les gros navires ne peuvent se rendre.

Mais ce qui m’a fasciné encore plus, c’est la mer Adriatique dont la couleur se modifie sans cesse. Remarquez bien sur les différentes photos que vous verrez tout au long de ce texte. L’eau est parfois turquoise, bleu azur et d’autre fois, carrément bleu marine. C’est vraiment extraordinaire.

Notre première escale s’est fait au Parc National Krka (prononcer krrrrrrrrrrrka). J’y ai vu des falaises, des grottes, des gouffres, des cascades, une ancienne centrale hydroélectrique et je me suis baigné au pied de sa magnifique chute de 45,7 mètres. 

Ensuite, nous sommes arrêtés à Split où j’ai marché avec Lise sur des pavés de marbre. Oui, oui, les rues sont en marbre. J’étais fasciné, mais moins que lorsque j’ai compris que cette ville était construite dans et autour d’un ancien palais romain, le Dioclétien.

Vous imaginez ça ? C’est fantastique. Voici la photo d’une grande place de style vénitien du XVIVe siècle. C’était à l’intérieur du palais.

Le lendemain, nous arrivions à Korcula. Cette fois, le navire ne s’est pas amarré au port, il s’est plutôt ancré tout près et nous avons du prendre une navette pour atteindre le port. Amusant.

Vous savez combien j’aime vous montrer les différentes écritures. Eh bien, voici du Croate.

Les côtes de la Crotie ayant fait l’objet de beaucoup d’attaques dans le passé, la majorité des endroits possèdent des remparts. Voici ceux de Korcula. La première grande tout que vous voyez est aujourd’hui un bar-restaurant.

Les habitants de Korcula disent que c’est dans leur ville que serait né  Marco Polo. 

Même si l'histoire nous dit qu'il est né à Venise, les habitants de Korcula sont convaincus de posséder sa maison qui est maintenant un Musée. De nombreuses boutiques portent également le nom du grand découvreur.

L'étape suivante était Dubrovnik. La beauté de cette ville médiévale est telle que les autorités songent à limiter l’accès aux touristes qui y sont trop nombreux. Avec Lise, j’ai marché sur ces remparts qui font le tour de la ville sur 2 km.

Ensuite, nous avons flâné dans les rues pavées de marbre et bordées de maisons hautes, de monastères, de cloîtres, d’églises médiévales et de fontaines en calcaire qui rappellent que c’était autrefois un petit village de pêcheurs.

L’éclatement de la Yougoslavie a donné la Croatie, mais a également donné le Montenegro

Pour se rendre à Kotor qui est inscrite au Patrimoine de l’Unesco, il faut naviguer dans des fjords qui n’ont pas été formé par des glaciers et qui dont, seraient plutôt des canyons. Mais ils ressemblent un peu à ceux que nous avons au Saguenay. Ces falaises qui viennent mourir dans la mer se nomment les Bouches de Kotor. 

Après cette traversée dans laquelle nous avons vu de magnifiques paysages et de jolies petites villes

Nous arrivons à Kotor, une ville fortifiée dominée par les montagnes.

Regardez un peu son immense muraille qui grimpe dans la montagne. Elle fait 4,5 km.

C’est vraiment une très jolie petite ville, remplie de trésors architecturaux. 

Après Kotor, nous sommes arrêtés à Hvar (prononcez Achvar). Blottie au creux de la baie, c’est  l’île la plus populaire, la plus ensoleillée (2724 heures d’ensoleillement par année). Sa forteresses sur la colline offre des points de vue magnifiques.

vec Lise, on a marché sur sa promenade au bord de la mer près de laquelle viennent accoster de nombreux bateaux de pêcheurs ou pour les excursions

Comme nous voyagions par la mer, Lise a pris une excursion pour voir l’intérieur du pays. Wow, c’est vraiment aussi très beau et parfois un peu épeurant de circuler en autobus dans les routes en lacet de ces montagnes. Voyez-vous les routes ? On en voit une au milieu de la photo à l’extrême droite et une autre à gauche, presque au bout de mon nez.

 Sur l’île de Hvar, on cultive la lavande. Voyez-vous les espèces de boules de fouin derrière moi, ce sont des boules de lavande. Pour faire les huiles et les parfums, ce sont les fleurs que l’on utilise et tout avait été ramassé quand nous sommes passés, c’eset pour cela que vous ne voyez pas les jolies fleurs.

J’avais remarqué plusieurs hauts murs de roche dans les champs et quand nous avons marché dans les villages, j’ai pu marcher sur un pour le regarder de plus près. La guide m’a expliqué qu’autrefois quand on voulait cultiver la terre et qu’il y avait trop de roche, on les empilaient comme cela à un seul endroit. Moi qui croyait que c’était pour délimiter leur territoire. Eh non…

Dites, vous connaissez les grenades ? Vous savez ces gros fruits rouges pleins de pépins à l’intérieur ? Eh bien, j’ai pu en voir dans l’arbre où ils poussent. Voilà à quoi ils ressemblent quand ils ne sont pas encore murs.

 Je savais qu’il y avait un Colisée à Rome, mais je ne savais pas que les Romains en avaient fait ailleurs. C’est pourtant le cas. À Pula, j’ai pu visiter l’immense Colisée. Ça fait froid dans le dos de penser qu’autrefois des gladiateurs s’y battaient.

Au matin suivant, la croisière était finie, mais Lise m’a fait la surprise d’une petite visite de Venise. Quand nous sommes arrivés à la Place Saint-Marc, j’étais si content que je me suis acheté un chapeau J

C’est joli Venise, très joli même, on dirait un Musée à ciel ouvert. J’ai même pu voir des Gondoliers qui passaient sous le pont des Soupirs.

Me voyant tout excité, deux jolies princesses de Venise m’ont expliqué toutes les choses magnifiques qui m’entouraient..

Puis, sur un bateau-taxi, j’ai dit un dernier au-revoir à Venise avant de retourner à l’aéroport. C’est à ce moment que j’ai remarqué que plusieurs édifices de la Croatie ressemblaient à ceux de Venise.

C’est normal puisque les Doges  ont tenté, pendant pendant 8 siècles, de contrôler, de coloniser et d’exploiter les cotes Croates. C’est sûr qu’ils y ont laissé leurs empreintes. Regardez bien ce palais, c'était pour eux, c'est le Palais des Doges.

• Lise et moi avons voyagé à bord de l’Austral à l’invitation de la Compagnie du Ponant.