En Jamaïque, Maurice rencontre une canadienne qui aide les enfants

 Salut les amis 

Savez-vous combien vous êtes chanceux de vivre au Canada ?   Lors de mon récent voyage en Jamaïque, j'ai eu une longue discussion avec une canadienne, Christine Cohen. C’est une femme d’affaires qui possède deux spas en Ontario :   The Spa et The Spa Retreat. En Jamaïque, elle est la propriétaire d’un très bel hôtel boutique où nous avons demeuré, The Spa Retreat. 

L’endroit est magnifique et si relaxant. Un matin, pendant que nous prenions le petit-déjeuner, j’ai longuement discuté avec Christine. 

C’est là que j’ai appris qu’en Jamaïque, ce ne sont pas tous les enfants qui peuvent aller à l'école. Il est assez rare qu’une famille puisse y envoyer plus d’un enfant. Ce sont alors les mamans qui choisissent.

Ce sont généralement les filles qui ont cette chance, tout simplement parce que l’on a besoin des garçons pour travailler et rapporter des sous. Eh oui, les petits garçons de 10 ans doivent très souvent abandonner l'école pour travailler dans les champs ou ailleurs pour aider leur famille.  C'est peut être ce qui explique qu'aujourd'hui, c’est une femme qui est première ministre de la Jamaique. Elle se nomme Portia Simpson Miller.

 De plus, même si  l'éducation est gratuite, les enfants doivent obligatoirement porter un uniforme et acheter leurs livres.  Ça coûte environ 150 $. Ca ne vous semble peut-être pas beaucoup ce montant, mais en Jamaïque, plusieurs personnes ne gagnent pas plus de 1$ par jour. Alors pour eux, c'est énorme. 

Christine et son mari ont donc décidé de parrainer 20 enfants pour qu'ils puissent au moins faire leur primaire. Ils achètent l’uniforme, les livres et tout ce dont ils ont besoin. Ils viennent également en aide à deux enfants de 2 et 3 ans pour qu'ils puisent aller a la maternelle. 

Ils demandent également aux clients qui fréquentent leur hôtel d'apporter des trucs (t-shirt, pâte à dents, balles de soccer, etc.) qu’elle remet ensuite au directeur de l’école ou qu’elle conserve pour leur offrir à Noël.

Christine aime  les Jamaïcains. Elle dit que ce sont de grands travailleurs, humbles et fiers. Elle rêve de créer une fondation pour que les enfants puissent au moins faire leur primaire.

J’ai été très touché par cette rencontre. Saviez-vous que vous étiez aussi privilégiés ? Christine m’a dit : Dites aux enfants qu’ils sont chanceux d’être nés au Canada. Ici, il faut choisir qui sera le chanceux qui ira à l’école.

Alors, les amis, quand un matin, vous n'aurez pas envie de vous habiller pour vous rendre à l'école, rappelez-vous que des enfants de votre âge n'ont pas cette chance et s'habillent pour travailler toute la journée dans les champs.