Encore une fois, plein de surprises m'y attendaient.
La ville
d’Oaxaca a été fondée en 1529, dans une large vallée entourée par
les hauts sommets de la Sierra Madre del
Sur. Comme c'est le cas pour Puebla, son centre-ville est classé au patrimoine de l'humanité de
l'UNESCO. Ses rues sont bordées de monuments coloniaux, dont plusieurs églises et de jolies maisons colorées.
Au Mexique, le meilleur moyen
de découvrir les beautés d'une ville est de flâner dans le Zocalo, nom donné à la place centrale. À Oaxaca, c'est un très bel endroit avec tout plein d'artistes, des boutiques, de bons restos et surtout l’Église Santo Domingo, un temple baroque
dont l’intérieur est entièrement recouvert d’or 23 carats.
Autre endroit qui m'a fasciné, le Marché du 20 novembre (date
de la révolution mexicaine). C'est fou tout ce que l'on peut trouver dans ce marché: des vêtements, des fruits, des jouets, des légumes et de la viande que l'on peut faire griller et manger sur place.
C'est coloré, n'est-ce pas ? J'adore les marchés. On y rencontre les gens, on découvre ce qu'ils aiment, ce qu'ils mangent, etc. C'est très instructif et, comme vous savez que je suis très curieux, j'en profite pour goûter tout un tas de choses.
Le lendemain, nous avions une excursion à Monte Alban, une ancienne cité zapotèque (peuple indigène du Mexique), a été édifiée quelque 500 av. J.-C. Il s’agirait du plus ancien site historique (plus vieux que
Tulum ou Chichen Itza). Pour s'y rendre nous avons marché dans un paysage désertique.
Puis nous avons finalement atteint les ruines. C'est énorme. Pourtant seulement 10 % ont été excavées. Ça devait être un énorme village. Vous aimez les ruines ? Moi, ça me fascine. J'essaie toujours d'imaginer les gens qui y vivaient. Souvent je m'assieds tout seul et je laisse l'énergie des lieux m'envahir. Ah si les pierres pouvaient parler, ce qu'elles nous en raconteraient des choses.
En redescendant, un autre arbre a attiré mon attention. Regardez comme il est gros. On m'a dit que c'était un Saurel. Je m'y suis collé pour en attraper toute l'énergie. Vous faites ça aussi ?
Au retour, comme Oaxaca est bien reconnu pour son chocolat. Nous avons visité une fabrique de chocolat. Oh, là, là, ce que ça sentait bon. On m'a montré comment, à partir de la cabosse (ce que le monsieur tient dans les mains)
On pouvait extraire les grains comme ceux que l'on voit dans ce plat.
Pour ensuite les broyer et en retirer l'huile que l'on mélange ensuite au sucre
Ce qui donne la poudre de cacao
C'est fou ce que j'apprends des choses quand je voyage. Le lendemain, nous sommes partis vers Teotitlan del Valle où, depuis des générations, des artisans fabriquent des tapis en les colorant avec des ingrédients naturels. Là, j'ai eu droit à un véritable cours. Quand nous sommes entrés, voici ce qui était étendu sur le plancher. Il s'agit de la laine utilisée pour faire les tapis. Les petits bols à côté, sont les produits utilisés pour colorer la laine.
Ici, la dame carde. Vous savez que lorsque la laine est rasée du dos d'un moutons, elle ne vient pas en ballot comme en haut. Tout est sale et emmêlé. C'est un peu comme si on vous coupait les cheveux. Pour en faire des ballots de laine comme en haut, il faut d'abord la laver puis la carder, c'est à dire qu'il faut utiliser ce drôle d'appareil et l'étirer très très fort.
J'ai essayé, c'est très difficile.
Ensuite, il faut la colorer. Pour cela, on utilise des fruits, des plantes et toutes sortes d'ingrédients naturels.
L'un de ces ingrédients est un insecte, la cochenille, que l'on trouve sur les feuilles de cactus. Ce sont tous les petits trucs blancs.
On les enlève et on les fait sécher pour qu'ils ressemblent à ça.
Puis, il suffit de les écraser pour obtenir cette belle couleur rouge.
beaucoup de dextérité.
Pouvez-vous imaginer que les motifs de ces tapis ont été réalisés sans patron, avec seulement de petites indications ici et là. Wow, ça prend vraiment des artistes. C'est joli, n'est-ce pas ?
Vous croyez que mon voyage est terminé ? Eh bien non. Après cette visite où j'ai beaucoup appris, nous nous sommes rendus à Santa Maria del Tule pour admirer l’arbre le plus large au
monde : un cyprès de plus de 2000 ans, avec une circonférence de 58 mètres
et une hauteur de 42 mètres et qui consomme 20 000 litres d’eau par
jour ! J'aurais bien voulu me serrer contre lui aussi, mais une barrière empêche de le toucher. C'est un arbre sacré et je parie qu'il y aurait des vandales qui lui feraient du mal. Regardez comme je suis petit à côté.
Mais on ne fait pas que de l'alcool avec cette plante. Ses feuilles sont, entre autres, utilisées pour l'eau de parfum. C'est son coeur qui sert pour fabriquer l'alcool.
Mais l'intérieur de ce dernier peut aussi faire de très jolies décorations.
C'est Carlos (11 ans) qui m'a expliqué tout cela
Avant notre départ, j'ai aussi rencontré cette jolie petite fille.
Elle a demandé à sa maman de me montrer comment on écrasait les grains de chocolat autrefois, avant que des appareils ne le fassent.
Puis nous avons joué ensemble sur un de ces animaux fantastiques et colorés que font les habitants de la région de Oaxaca
Quel beau voyage ! La prochaine fois que vos parents vous parleront d'aller au Mexique, dites-leur bien que le Mexique a beaucoup plus de choses à offrir que seulement ses plages et sa mer, même si ces deux dernières sont fantastiques. Il faut absolument prendre quelques jours pour visiter les villes coloniales, apprendre les traditions, goûter les mets authentiques et surtout sympathiser avec le peuple mexicain.
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